Avec Covéa, l'humain au cœur de l'accompagnement des victimes de dommages corporels

En tant que groupe d’assurance mutualiste, Covéa fait de l’accompagnement des victimes de dommages corporels une priorité, en développant et en mettant en œuvre des solutions adaptées à chaque moment de vie. Pour en savoir plus, nous sommes allés à la rencontre d'Hélène Debrosse, Directrice Indemnisation Corporels du Groupe.

Qu’est-ce qu’un dommage corporel et quelles peuvent en être les conséquences ?

Helene Debrosse

Hélène Debrosse : Un dommage corporel est une Atteinte à l’Intégrité Physique et Psychique (AIPP) d’une personne. Entorse, fracture, brûlure, traumatisme crânien…, ces atteintes peuvent être très variées et survenir à tout moment : sur la route, à la maison, au travail, en vacances, lors de la pratique d’un loisir, ainsi que dans le cadre d’une intervention médicale. Pour les victimes, les conséquences de ce type d’accident peuvent aller d’une blessure mineure à des lésions plus graves atteignant la moëlle épinière ou le système neurologique, voire au décès. Au-delà de l’impact physique, les séquelles peuvent être psychologiques, sociales et financières. En effet, un accident corporel peut impliquer des frais médicaux, une perte de revenus, des coûts liés à la réhabilitation d’un logement, d’un véhicule… Le niveau de prise en charge par l’assureur est déterminé sur la base de l’AIPP exprimée en pourcentage. Par exemple, une amputation de la jambe peut impliquer une AIPP supérieure à 50 % et nécessiter des mesures spécifiques, comme l’accompagnement d’une tierce personne au domicile.

11 millions

C'est le nombre de personnes accidentées chaque année en France.

450 000

C'est le nombre de victimes indemnisées chaque année en France.

5 Mds €

C'est le montant annuel des indemnisations versées par les compagnies d’assurance.

Pourquoi l’accompagnement des victimes est-il une priorité pour le groupe Covéa ?

Hélène Debrosse : Covéa porte une autre vision de l’indemnisation par l’accompagnement personnalisé et sur-mesure que nous souhaitons apporter aux victimes au-delà de l’indemnisation. Parce que chaque accident et ses impacts sont uniques, nos réponses doivent l’être aussi, en cohérence avec nos valeurs mutualistes. Nous ne laissons pas les victimes seules face à leurs difficultés. À travers ses équipes de spécialistes (inspecteurs corporels présents sur tout le territoire, gestionnaires, assistantes sociales, architectes, médecins…), la Direction Indemnisation Corporels de Covéa est au premier plan, en proximité, pour écouter et être force de proposition. Notre accompagnement commence dès le premier contact avec les victimes. Il est porté par nos équipes pluridisciplinaires qui interviennent dans trois grands domaines : soutien médical et réadaptation, support juridique et administratif, soutien psychologique et social. Tout au long du suivi des dossiers, dont la majorité dure plus de quatre ans, parfois beaucoup plus, nous travaillons en lien avec elles pour comprendre leurs besoins spécifiques, leurs préoccupations et leurs objectifs. Nous aidons ainsi les victimes à répondre à leurs premiers impératifs, à adapter leur environnement de vie, à retrouver du lien social et à se projeter dans l’avenir pour se reconstruire. Et pour le volet indemnisation, nous privilégions la négociation à l’amiable, avec 75 % des transactions concernées.

Quelle place occupe la gestion des sinistres corporels dans l’activité d’assurance ?

Hélène Debrosse : La gestion des sinistres corporels occupe une place centrale dans notre métier. D’autant que dans la majorité des cas, l’assureur intervient dans le cadre de sinistres corporels en Responsabilité Civile (RC), c’est-à-dire qu’il va prendre en charge des victimes d’accidents générés par ses propres assurés. Sachant que la RC est en général indemnisée sur une base illimitée, les sinistres corporels portent un enjeu financier important alors même qu’ils représentent un pourcentage faible du volume des dossiers, inférieur à 5 % en ce qui concerne le groupe Covéa et ses marques MAAF, MMA et GMF. Certains dossiers peuvent représenter plusieurs dizaines de millions d’euros lorsque l’on cumule les besoins en tierce personne, les pertes de revenus, les dépenses de santé… En fait, le corporel est la traduction même de la mutualisation des risques en assurance. Imaginez par exemple combien de cotisations en assurance auto sont nécessaires pour indemniser un préjudice estimé à deux millions d’euros. Sans compter qu’au-delà des seuls aspects financiers, Covéa en tant que groupe d’assurance mutualiste place l’humain au cœur de ses actions en garantissant un soutien à la fois global et spécialisé tout au long du processus de reconstruction des victimes.

La prévention, un des piliers de notre métier

Covéa veille à entretenir sa connaissance pointue des risques, déploie de nombreuses actions de sensibilisation, développe des partenariats et contribue à la recherche.

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