Covéa publie son livre blanc dédié à la réparation durable en automobile

Chaque année, 6,3 millions de véhicules sont sinistrés en France¹ et pour Covéa le coût de leur réparation est en forte augmentation, représentant la somme d’un milliard d’euros en 2023².

Cette même année, seules 29 % des pièces endommagées lors d’un sinistre-collision ont été réparées³, 4,9 % des pièces remplacées ont été issues du réemploi, au moment où le coût de la réparation ne cesse de s’accroître et continue de peser sur l’empreinte environnementale.

Véritable enjeu d’intérêt général, la réparation durable automobile constitue aujourd’hui un sujet incontournable. Les assureurs ont un rôle primordial à jouer dans la promotion et l’accélération des changements de pratique avec pour mission première d’accompagner et protéger leurs assurés en offrant un service de qualité et en garantissant une maîtrise de leurs coûts, et donc des futures cotisations.

A l’initiative de ce nouveau livre blanc, Covéa, leader de l’assurance automobile, s’inscrit dans une démarche résolument volontariste dont l’ambition est d’accélérer le changement en créant de l’adhésion et en animant tout un écosystème autour de trois leviers :
 

1. Réparer plutôt que remplacer

  • Ainsi, en réparant environ 12 400 jantes par an, Covéa permet d’éviter l’émission de 1 164 tonnes EqCO2, soit 148 tonnes d’aluminium dans le circuit de recyclage.
  • L’économie réalisée par la réparation de 60 000 pare-brise chaque année (effectuée par les glaciers agréés Covéa suite à des sinistres bris de glace), représente 960 tonnes EqCO2, soit 800 tonnes de verre évitées dans le circuit de recyclage.
  • Covéa table également sur l’intelligence artificielle, pour laquelle l’appétence s’installe, afin d’optimiser les processus. D’après une étude prospective, 79 % des assurés se disent prêts à faire confiance à un système de gestion des sinistres entièrement alimenté par l’IA.

Remettre le geste de réparation à l'honneur représente pour Covéa un enjeu central. Dans cette optique, Cesvi France, le technocentre de Covéa, s’affirme comme un atout essentiel pour apporter des solutions techniques innovantes ainsi que des enseignements ciblés afin de retrouver la pratique de ce geste.
 

En 2023, 71 % des 521 000 véhicules accidentés des assurés des marques MAAF, MMA et GMF ont pu être réparés au sein des réseaux partenaires de Covéa.

2. Favoriser le réemploi

  • Si le recours aux pièces de réemploi automobile progresse, il reste limité malgré ses avantages sociaux, environnementaux et économiques. Cette pratique de réparation durable ouvre des possibilités pour conserver plus longtemps des véhicules qui n’étaient pas réparables auparavant, avec un bénéfice sur le pouvoir d’achat concret. Chez Covéa, le taux de pièces de réemploi automobiles et hors climatiques (réparation avec au moins une pièce de réemploi) a atteint 17,6 % à fin 2023 pour les véhicules de 5 ans et plus (soit 109 124 pièces posées). L'accélération est significative sur l'année puisque le taux en janvier s'établissait à 15 %. L'objectif a été fixé à 20 % à fin 2024.
  • Les pièces neuves ont longtemps été l'unique solution préconisée par les différents acteurs de la chaîne de valeur. Il faut rappeler que les pièces de rechange comptent en 2023 pour 51,8 % du coût total des réparations, un poste en hausse de 17,9 % au cours des deux dernières années. Cette dérive des coûts a déjà une répercussion sur les cotisations des assurés. Aujourd'hui, le recours aux pièces de réemploi apporte une réponse adaptée pour limiter l'impact environnemental et économique de la réparation.

3. Élargir la réflexion

  • Véritable accélérateur des évolutions, la réglementation doit rester une opportunité et non une contrainte, en favorisant un jeu concurrentiel sain en matière de réparation durable. Par la dynamique qu’elle impulse, elle pousse tous les acteurs à mettre en pratique des comportements plus vertueux.
  • Un des rôles de l’assureur consiste à accompagner ses assurés pour les protéger au quotidien dans l’exercice de leurs activités. Ainsi, les accompagner dans l’évolution de leurs comportements, en leur prodiguant des conseils, en leur fournissant des services ou des modalités de réparation de leurs biens endommagés s’inscrit pleinement dans leur mission.
  • Pour répondre aux attentes actuelles et futures de la société et de leurs clients, les assureurs doivent adapter leur mode de fonctionnement et intégrer dans leurs offres et services, la nécessité de sobriété et de changements de comportement de consommation.

« Pour impulser l’engagement et ancrer les bonnes pratiques, la culture de la durabilité doit être installée chez toutes les parties prenantes de la réparation : les experts, réparateurs, carrossiers, assurés, recycleurs, formateurs, sans oublier les constructeurs. Les assureurs ont un rôle important à jouer dans la diffusion de cette culture et Covéa continuera à jouer un rôle majeur. Cela passera notamment par des actions de sensibilisation et de promotion de la réparation durable. Le livre blanc a lui-même vocation à contribuer à la diffusion de la connaissance et des bonnes pratiques auprès de tous les acteurs. » souligne Valérie Cohen, Directrice générale des Offres et Services de Covéa.

« La réglementation doit apporter de la transparence, garantir la protection des consommateurs et favoriser un environnement concurrentiel sain et équilibré. Mais pour que l’évolution se fasse dans des conditions satisfaisantes pour tous, la montée en puissance progressive de l'offre et de la demande devra se faire de manière synchronisée. Ainsi structuré, cet écosystème pourra répondre aux défis logistiques, psychologiques, technologiques et concurrentiels qui s'imposent à tous. Il en va de notre avenir commun, mobilisons-nous ! » conclut Stéphane Duroule, Directeur général Assurances France de Covéa.

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¹ Sécurité et Réparation Automobile (SRA)
² Hors bris de glace et climatiques
³ Observatoire annuel auto 2023 sinistres collision SRA

Retrouvez le livre blanc « La réparation durable en automobile » :

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