Assurance Auto : CESVI France propose des pièces détachées imprimées en 3D

Les constructeurs automobiles ne proposent quasiment jamais au détail les pièces de fixation plastique destinées aux ADAS (Advanced Driver Assistance Systems ou systèmes avancés d’aide à la conduite) et aux optiques de phares.

Lorsque ces pièces sont cassées, les réparateurs n’ont donc souvent comme seule alternative que de procéder au remplacement des ADAS ou des optiques complets. Pour un prix qui peut facilement atteindre 1 200 € à 1 500 € l'unité sur les véhicules les plus récents, là où leurs fixations excèdent rarement une centaine d'euros.

Pour réduire le coût de ces réparations, CESVI France, le technocentre du groupe Covéa dédié à la recherche technique appliquée au domaine de l’assurance automobile, a noué un partenariat avec Gryp, une société spécialisée dans l'impression 3D qui s'est bâti une solide réputation auprès des collectionneurs en produisant des composants qui ne sont plus fabriqués en série.

En fonction des demandes les plus récurrentes, déposées via un formulaire en ligne, CESVI France met à la disposition des experts et des réparateurs un catalogue de pièces en plastique réfléchies, conçues et certifiées pour remplacer au mieux la pièce d’origine.

Parfois renforcées de fibre de verre ou de carbone selon le modèle, elles sont ensuite imprimées en 3D dans les ateliers de Gryp, dans des conditions de température et d'hygrométrie parfaitement maîtrisées.

« Ce faisant nous répondons à l'exigence de réparer plutôt que remplacer, l'un des fondements de l'économie circulaire et de la RSE. En outre, cela diminue l'impact carbone de la production d'un optique ou d'un radar complet », souligne Christophe Petrynka, directeur de CESVI France.