Disability: several Covéa employees attend My Human Kit’s Fabrikarium

Donc bienvenue au Fabricarium de My Human Kit qui est organisé cette année main dans la main avec la Fondation Covéa et qui est finalement le point d'orgue un peu du partenariat qu'on a avec la Fondation depuis 3 ans. Et lors d'un Fabricarium en fait, on réunit plusieurs équipes autour de plusieurs projets. Les projets sont portés par des personnes en situation de handicap en l'occurrence autour de thématiques pour nous que sont la citoyenneté, l'apprentissage pour tous et le réemploi.

Alors moi cette année pour le Fabricarium je suis venue demander à My Human Kit qu'ils réalisent un distributeur de nourriture, enfin d'aliments secs et en lien avec ma pratique quotidienne dans la cuisine et à l'achat de nourriture qui se fait plutôt en vrac pour moi et a donc l'utilisation de bocaux pour contenir les aliments. Et donc c'est pensé pour moi qui ai une agénésie à la main droite et des problèmes d'utilisation à la main gauche d'usage mais que ça puisse aussi être utilisé par une personne amputée, par des personnes aussi qui ont des problèmes d'arthrite ou d'arthrose aux mains ou de préemption fine.
Et donc pendant les 3 jours du Fabricarium, notre équipe a réalisé deux prototypes qui répondent aux contraintes ergonomiques à la fois de réutilisation de matériel recyclé et recyclable et de facilité d'usage.

On a souhaité proposer à des collaborateurs du Groupe Covéa de nous rejoindre, de mettre leurs compétences à disposition de ces projets-là pour qu'on puisse profiter de ce qu'ils savent faire, de leur énergie, de leur envie de participer aux causes qu'on défend de manière commune. Et puis aussi qu'ils puissent se rencontrer les uns les autres et mettre en œuvre directement sur le terrain les valeurs d'inclusion qui sont portées par la Fondation.

Moi ce que j'en retiens c'est que c'est une expérience hyper riche au niveau humain, un travail collaboratif, enfin voilà on a vraiment réfléchi tous ensemble, apporté des solutions tout au long des 3 jours.

Alors super expérience, moi j'étais sur le projet "je vote" donc on était avec trois résidents d'un MAS pour leur créer un jeu sur la citoyenneté et donc c'était vraiment chouette et une super expérience. Et ce que moi j'ai aimé c'est que, en tant que gestionnaire corporel important, ça donnait du sens à mon métier parce qu'effectivement moi dans mes dossiers je vois beaucoup de personnes qui ont des troubles cognitifs et là j'étais effectivement avec des personnes qui ont également des troubles cognitifs et ça donne vraiment du sens à ce que je fais.

Finir avec deux prototypes en marche, en état de fonctionnement et qui répondent à peu près à la demande de Solen qui était quand même assez contrainte à la fois dans ses besoins utiles d'ergonomie et en même temps ses besoins plus de conviction qui était de faire du réemploi et d'avoir des matériaux qui sont accessibles à tous.

Alors c'était une très belle expérience, très dense avec beaucoup d'activités donc on a travaillé sur des projets déjà débutés. On était là pour mettre en place les projets notamment les projets des enfants sur lesquels j'ai pu participer, donc des enfants d'ULIS et d'IME. Effectivement moi je travaille dans la direction indemnisation des dommages corporels graves et j'ai notamment travaillé sur l'atelier de la création d'une tablette pour le jeune Antoine qui est hémiplégique, qui est non verbal et qui avait besoin donc d'un support de tablette qu'il puisse utiliser tout en étant en station debout. Voilà sa tablette actuelle il est nécessairement obligé de s'asseoir et de se mettre sur une table donc l'idée c'était qu'il puisse conserver sa tablette et pouvoir l'utiliser donc debout et puis la ranger dans son dos tout en la conservant sur lui.

J'ai participé avec grand plaisir à l'atelier "je vote" du Fabricarium et c'est super sympa : on sort un peu de son quotidien et on retrouve des gens avec qui on a beaucoup de plaisir à travailler.

3 jours très très intenses puisqu'il a fallu mûrir le projet, répondre au cahier des charges assez dense qu'elle nous avait constitué. Donc là à l'issue des 3 jours on a réussi à répondre à une partie de son besoin, il y a encore des choses à réfléchir, des choses à faire évoluer mais dans l'ensemble on a abouti à quelque chose qui est satisfaisant. Donc c'est une vraie réussite pour moi à la fois humainement et puis techniquement puisque l'aboutissement du projet était plus que réussi par rapport à ce qu'on pouvait imaginer au début.

On porte un projet qui se veut être d'utilité sociale, d'intérêt général, qui est gratuit pour les personnes en situation de handicap qui participent à la fabrication de leurs objets. Et il nous faut des partenaires, il nous faut des gens qui s'engagent dans cette activité-là, dans ce projet-là. Donc la présence à nos côtés de la Fondation Covéa depuis 3 ans elle est importante et on a envie qu'elle s'inscrive dans des temps plus longs pour que des événements comme ça puissent à nouveau avoir lieu et qu'un maximum de personnes puissent avoir accès aux services et aux activités qui sont proposées par l'association.